Carmélite

 Dans l'actualité

• Paroles de "Vertige de l'amour" d'Alain Bashung
  Vertige de L'amour Alain Bashung : J'ai crevé l'oreiller J'ai du rêver trop fort Ça m'prend les jours fériés Quand Gisèle clape dehors J'aurais pas du ouvrir A la rouquine carmélite La mère sup' m'a vu venir Dieu avait mis un kilt Y a du avoir des fuites Vertige de l'amour. Mes circuits sont niqués D'puis y a un truc qui fait masse L'courant peut plus passer Non mais t'as vu c'qui passe J'veux l'feuilleton à la place Vertige de l'amour. Tu t'chopes des suées à Saïgon J'm'écris des cartes postales du front Si ça continue j'vais m'découper Suivant les pointillés yeah ! Vertige de l'amour Désir fou que rien ne chasse L'cœur transi reste sourd Aux cris du marchand d'glaces Non mais t'as vu c'qui s'passe J'veux l'feuilleton à la place Vertige de l'amour. Mon légionnaire attend qu'on l'chunte Et la tranchée vient d'êtr' repeinte écoutez Si ça continue j'vais m'découper Suivant les pointillés yeah ! Vertige de l'amour J'ai rêver trop fort Ça m'prend les jours fériés
• Interrogations et nouvelle lubie
  En ce moment, mon moëllamant est aussi attiré par le sexe qu'une carmélite par une soirée au Palace. Il a du mal à faire trois pas et calcule ses déplacements avec une prudence de centenaire en déambulateur. Cette vie palpitante lui met la libido et le moral en berne. Alors que moi, avec ce printemps, je suis toute guillerette. Boûh. Pour me changer les idées, je laisse le champ libre à mes lubies animalières : après ma passion pour les chats géants, voici qu'à l'occasion d'une soirée, j'ai revu ma vieille amie M. laquelle a fait l'emplette d'un oiseau qui parle ! A peine m'avait-elle narré les circonstances de l'achat du volatile que je m'envolais déjà sur les ailes de l'animal à plumes. Songez donc que cet oiseau, non seulement parle mais danse, se trémousse et vole en liberté dans l'appartement ! Il peut prendre votre bras comme perchoir et vous faire des câlins. Il me faut un oiseau qui parle. Je vais désormais me consacrer à parfaire mes connaissances sur le sujet : cacatoès, ara cher au cruciverbiste, perroquet, gris du Gabon... autant de futurs amis qui viendront égayer ma maison. Je leur apprendrai des mots doux, avant d'en faire mes héritiers puisqu'ils peuvent vivre soixante ans ! Nini a intérêt à filer doux... Moi et mes perroquets, Frida Kahlo, huile sur toile 1941.
• Brouille et débrouille
  Ouf, ça y est, mon copain Ernest et moi nous nous sommes débrouillés ce soir ! Il faut dire que notre brouille était ridicule, davantage due à une succession de maladresses qu'à un véritable litige dont les racines auraient été profondes. Après quelques échanges de mails, coups de téléphone, et repentances réciproques, nous avons décidé de reprendre notre vieille habitude, un rendez-vous dans une petite crêperie devant un pichet de cidre et une Carmélite. J'ai retrouvé Ernest tout bronzé et fringant, adepte du Vélov' Toulouse, la version locale du Vélib' parisien. Nous avons mis notre gazette à jour. Finalement, je crois qu'Ernest est heureux avec sa Gaétane, même si former une famille recomposée avec des enfants d'âges différents est moins aisé dans la réalité que dans les spots publicitaires pour la chicorée. Nous avons fait une grande promenade sur les bords de Garonne, on se serait cru en été. Les terrasses débordaient de dîneurs en tenue légère, le Pont Neuf illuminait le fleuve, l'air embaumait de seringas... C'était bien. Ces derniers temps, la vague ramène mes amis lointains ou éloignés. Entre temps, nous avons vécu de nouvelles expériences, fréquenté des gens inconnus, vu d'autres paysages, acheté et vendu des maisons, enterré des proches. Nous nous retrouvons un peu changés, mais pour chacun de nous, à travers des histoires et des personnalités différentes, demeure l'évidence que nous avons encore envie de nous voir, que nous avons encore des choses à vivre en...