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ÉTATS-UNIS : Michael Steele, premier Noir élu à la tête du Parti républicain
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Actualités
Voici une compilation des sources d'information sur ce sujet :
Le nouveau Président du comité national républicain, la tête de l'appareil du parti, Michael Steele, estime que le droit à l'avortement relève de la sphère privée. MJ
Le parti républicain vient d’élire à sa tête Michael Steele, ex gouverneur adjoint du Maryland. Le vote ne s’est pas fait sans douleur : il aura fallu pas moins de 48 heures et de six scrutins pour que les électeurs se mettent d’accord. Détail d’autant plus remarqué que le nouveau chef du parti est un Afro-américain.
Remarqué ? Plutôt remarquable ! Car il se peut que le parti de Bush veuille tirer au plus vite un trait sur ce qui l’a mené à sa perte lors des dernières élections : le libéralisme sauvage qui a plongé les Américains dans la récession, la situation raciale critique (surtout à l’égard des minorités défavorisées) et l’idéologie guerrière qui a enlisé le pays en Irak et en Afghanistan. Ce républicain atypique se fait fort de porter la parole du parti et de se faire entendre des minorités noires, Latino-Américaine et autres.
Le Parti Républicain n'avait pas besoin d'un scandale supplémentaire. Il s'avère que son ancien trésorier aurait détourné plus d'un million de dollars des caisses du Parti.
Christopher Ward est exposé à l'accusation de transferts à partir des caisses du Parti Républicain du Congrès ; ce qui constituerait une des fraudes politiques les plus importantes des dernières décennies.
Cette affaire arrive à un mauvais moment pour le Parti Républicain dont l'image de marque est passablement altérée.
Elle ne devrait pas trop affecter McCain car il passe pour un pourfendeur des mauvaises moeurs de Washington.
Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts, renonce à briguer l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Il laisse ainsi le champ libre au favori John McCain.
Reuters 2008 Carlos Barria
L'écart entre le Parti Démocrate et le Parti Républicain dépasse largement les seuls chiffres tant le Parti Républicain est confronté à un besoin de modernité.
Une nouvelle génération démocrate a accédé au Sénat renforçant le décalage déjà apparu à l'issue du renouvellement de 2006 entre le Parti Républicain composé de Sénateurs âgés et le Parti Démocrate doté d'une nouvelle génération dynamique.
Les représentants emblématiques du Parti Démocrate partagent quatre caractéristiques majeures.
1) tout leur discours repose sur le retour à la mode de l'espoir.
2) Ils n'entrent pas dans les frontières classiques d'opposition entre les républicains et les démocrates. Ils revendiquent la rigueur de gestion. Ils se présentent comme animés par une forte foi religieuse. Ils sont sortis des chemins classiques des leaders démocrates pour aller chasser sur des thèmes longtemps considérés comme réservés aux républicains.
3) Ils ne sont pas lisses. Ils ont tous connu des parcours compliqués parfois difficiles. Les difficultés sont reconnues, assumées, embellies. Par cette transparence, ils sont perçus comme honnêtes, intègres, frais, neufs. Leurs difficultés montrent qu'ils sont comme chacun avec des hauts et des bas.
4) Bien davantage, comme s'il avait voulu rompre avec les schémas classiques, l'électorat a manifestement choisi l'impertinence. C'est la génération Tiger Woods. Un noir qui est champion de golf !
Ces percées spectaculaires doivent bien sûr s'inscrire dans la durée.
Mai...
La controverse monte sur les déclarations de Barack Obama que le Parti Républicain prend pour attaques dirigées contre Sarah Palin. Le candidat démocrate est-il allé trop loin ?
Ce qui est sûr, c'est que l'opinion va assister à une déferlante d'attaques lors des dernières semaines.
Le Parti Républicain se conduit comme d'ordinaire : attaquer le premier puis se positionner en victime à la première offensive du concurrent et ... ça marche.
Au moment où Sarah Palin est attaquée, la vidéo sur son père est communiquée et demain son fils part pour l'Irak...
Ces circonstances vont permettre au Parti Républicain de créer des chocs émotionnels dans l'opinion et probablement de tenter de faire passer le message selon lequel Obama a perdu son sang froid donc il n'est pas prêt pour diriger.
Selon les premières enquêtes d'opinion, l'attaque d'Obama se retounerait contre lui ...
Alors que le Consulat Américain à Istanbul est victime d'une attaque, le Parti républicain lance une campagne négative sur le thème Obama = Carter. Pas sûr que l'approche prenne.
L'attaque du Consulat est qualifiée d'acte terroriste. Cette fusillade (6 morts) rappelle que les tensions internationales ne sont pas derrière nous.
C'est le moment choisi pour que le Parti républicain lance une campagne dénonçant Barack Obama comme le prochain Jimmy Carter. Carter est l'incarnation de la faiblesse des Etats Unis mais aussi l'indécision, l'austérité.
Autant de traits de tempéraments qui ne correspondent en rien aux qualités de Barack Obama. A force de changer les angles d'attaques puis de chercher à construire une image de marque en décalage aussi manifeste avec la personnalité du candidat démocrate, le Parti républicain risque de frapper à côté.
La vidéo ci-dessous sur le fameux refrain : fired up, ready to go montre, si besoin était, si Obama est austère :
Une vidéo qui explique l'actuel enthousiasme autour de ce candidat qui sait remarquablement mobiliser les foules, à l'opposé de Jimmy Carter justement.
Avant même d'avoir reçu officiellement l'investiture de son parti, Barack Obama quitte les États-Unis et part à la conquête du monde. Une tournée internationale ambitieuse, voire dangereuse, qui commandera l'attention des médias internationaux. Un Obama tour pour palier aux attaques de son rival républicain, John McCain, sur son inexpérience en politique extérieure
La nouvelle étape est bien ouverte. Depuis ce jour, le site Internet du Parti Démocrate est aux couleurs d'Obama et il lance sa première campagne négative contre McCain. La finale est engagée.
L'investiture est officialisée. Le site Internet du parti démocrate est aux couleurs d'Obama. Il est son candidat.
La première campagne négative contre McCain voit aussitôt le jour : McCain débat avec ... McCain.
C'est un montage des contradictions du candidat républicain au cours des débats.
Obama commence par les Etats clefs perdus lors des primaires. Le ton est à l'unité.
Il s'est rendu à Bristow en Virginie. Le climat populaire est à la mobilisation historique.
La ligne de partage est de plus en plus claire. Le Parti républicain lance sa 1ère campagne négative contre Obama. Le thème est simple : ce qu'en pensent les autres candidats démocrates.
La primaire démocrate n'est qu'au début de toutes ses traces. Le Parti Républicain a de quoi s'en amuser pendant des mois. Il lance une campagne sur le thème de l'opinion des démocrates sur ... Obama.
Les passages d'Hillary Clinton et de John Edwards ont été bien sélectionnés.
Il faudra des semaines d'unité et de loyauté pour faire oublier les gentillesses des temps de concurrence.
Ce qui est également certain, c'est que le Parti républicain va conduire une campagne très offensive installant les campagnes négatives au centre de ses techniques de communication comme il a su si bien le faire depuis maintenant près de 10 ans.
Le jeune sénateur noir de l'Illinois Barack Obama, 46 ans, a remporté jeudi les caucus démocrates dans l'Iowa, premier test crucial pour obtenir la nomination du parti. Cela représente un sérieux revers infligé à Hillary Clinton. Tandis que du côté républicain, c'est Mike Huckabee, ex-gouverneur de l'Arkansas (sud) qui fut pasteur baptiste pendant 20 ans, qui se retrouve en tête.
Le benjamin...
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La dernière vidéo du Parti Républicain montre une stratégie nouvelle moins clivante sur la réforme de la santé.
Pour tirer les leçons de la présidentielle 2008, le nouveau leader du Parti Républicain doit probablement travailler dans quatre directions :
- mener très tôt la conquête de notoriété fédérale, ce qui n'est pas une mince affaire. Sur ce point Sarah Palin est dotée d'une avance manifeste,
- gagner la bataille de l'image de marque en établissant son autonomie par rapport aux années Bush qui ne sont pas prêtes d'être revalorisées, loin s'en faut,
- s'appuyer sur une nouvelle génération de candidats républicains qui sont autant de relais efficaces dans chacun des Etats,
- mais surtout, aller chasser sur les terres des démocrates en matière sociale.
C'est cette dernière orientation que montre le dernier clip du Parti Républicain.
Les attaques sur la réforme de la santé sont plus subtiles. Une évolution significative est peut-être en route pour un recentrage ?
WASHINGTON (AFP) - Le démocrate Barack Obama a remporté mardi une victoire historique et écrasante sur son adversaire républicain John McCain, devena2 Vote(s)
L'ancien candidat Républicain est aujourd'hui le ciment d'un parti à la dérive et la vigie de référence d'une opinion parfois inquiète face aux innovations de la nouvelle Administration.
John McCain est un habitué des retours sur le devant de la scène. C'est ce qu'il vit en ce moment une fois de plus.
Il vient d'annoncer sa décision de solliciter l'an prochain un nouveau mandat de Sénateur dans son Etat de l'Arizona.
Dans l'attente, il est aujourd'hui la vigie du Parti Républicain.
A l'intérieur du Parti, il symbolise le trait d'union entre les générations et les doctrines. Le Parti Républicain est à la recherche d'un leader comme d'une nouvelle doctrine. Les candidats se multiplient. Cette émulation doit intervenir dans l'union. Ou alors elle annoncerait une longue traversée du désert pour le Parti Républicain.
A l'extérieur du Parti, McCain incarne la frontière du consensus. Barack Obama représente une approche nouvelle qui bénéficie d'une indiscutable confiance. Mais cette Administration donne parfois le sentiment de flottements ou d'être très sensible à des doctrines peu habituelles. Tant que McCain garde le silence, c'est la preuve que la ligne jaune n'est pas franchie pour une Amérique traditionnelle.
Cette popularité nouvelle est aussi la reconnaissance du fair play exemplaire qui fut dans la défaite de novembre celui de ce candidat Républicain.
Le mardi 4 novembre 2008, il faut bien le dire, Barack a atomisé John McCain lors de l'Election Day ! Le 20 janvier 2009, Barack Obama est devenu officiellement le 44ème président des Etats-Unis. Malgré la grave crise économique que traverse le monde, et les Etats-Unis en particulier, le peuple est en liesse.
Malgré sa jeunesse, l'algorithme du... Lire Barack Obama, élu premier président noir des Etats-Unis d'Amérique
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