Craignant une reprise des émeutes interethniques, les Ouïghours et les Hans quittent la capitale du Xinjiang, Urumqi.
Les billets de trains et de bus sont vendus jusqu'à cinq fois leur prix au marché noir et des autocars supplémentaires ont été mis en circulation.
Les autorités du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ont rétabli samedi l'accès à 27 sites internet du pays, dans le cadre du rétablissement progressif des télécommunications coupées après les sanglantes émeutes interethniques de juillet.
Un militant d'Al-Qaida a menacé mercredi d'attaquer des cibles chinoises en guise de représailles pour les émeutes du 5 juillet dernier à Urumqi, la capitale de la Région autonome ouighoure du Xinjiang.
Il a exhorté les Ougours du Xinjiang à effectuer des préparatifs sérieux pour une guerre sainte contre le gouvernement chinois et a appelé les frères musulmans à l'aide.
Abou Yahya al-Libi, a appelé les Ouighours dans une vidéo diffusée sur un site islamiste hier à ...
Six Ouïghours ont écopé lundi de la peine capitale des meurtres début juillet lors des émeutes d'Urumqi. La dissidence ouïghoure en exil dénonce un procès politique.
Six Ouïghours ont écopé lundi de la peine capitale des meurtres début juillet lors des émeutes d'Urumqi. La dissidence ouïghoure en exil dénonce un procès politique.
Depuis une semaine, le Xinjiang connaît des émeutes interethniques sans précédent, particulièrement dans la capitale régionale Urumqi. Selon Rebiya Kadeer, chef de file des exilés ouïghours, les troubles se seraient étendus à Kashgar, ville millénaire de la Route de la Soie.
A Kashgar, les chinois ont rasé une partie de la ville pour bâtir des artères modernes, aux façades ornées d'idéogrammes. Il reste cependant quelques vieux quartiers où respirer l'ambiance de cette ville historiquement musulmane, à l'atmosphère douce, typique de l'Asie centrale. En humble soutien au peuple ouïghour, voici une image prise il y a deux ans, en juin 2007.
Photo (c) Jocelyn Chavy
La justice chinoise a prononcé cinq nouvelles peines de mort après les émeutes interethniques meurtrières de juillet à Urumqi, au Xinjiang (nord-ouest), portant le total des condamnations à la...
Urumqi (Chine) - Les forces de l'ordre chinoises se sont déployées massivement pour maintenir à distance Ouïghours musulmans et Hans à Urumqi. La capitale du Xinjiang est sous tension après trois jours de troubles interethniques. Des milliers de membres des forces de sécurité ont renforcé le dispositif en place depuis les violences qui ont fait 156 morts dimanche, selon le gouvernement. La dissidence ouïghoure parle de 400 morts, rien que chez les musulmans Ouïghours. Soldats et (...)
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Actualité
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swissinfo/Radio Suisse Internationale
INTERVIEW - Pour le sinologue Jean-Luc Domenach, les émeutes d'Urumqi résultent avant tout de la main-mise de Pékin sur le Xinjiang, une province que les Ouïghours musulmans se disputent avec les Hans chinois.
INTERVIEW - Pour le sinologue Jean-Luc Domenach, les émeutes d'Urumqi résultent avant tout de la main-mise de Pékin sur le Xinjiang, une province que les Ouïghours musulmans se disputent avec les Hans chinois.
L'agence officielle Chine Nouvelle a annoncé que des émeutes "ethniques" ont fait 140 morts et plusieurs centaines de blessés à Urumqi ce dimanche. Moins connue que Kashgar, sa voisine de la route de la Soie, Urumqi est la capitale régionale du Xinjiang, province riche en gaz et pétrole et à majorité ouïghoure, c'est-à-dire musulmane.
Pékin attribuerait ces émeutes à la dissidence ouïghoure en exil.
Le Xinjiang est un formidable territoire pour le tourisme d'aventure et particulièrement le trek avec notamment la région du lac Karakul et le massif du Mustagh Ata.
Source RFI
Deux semaines après les émeutes, un journaliste ouïgour a révélé qu'il avait prévu les troubles et alerté un jour avant les gouverneurs.
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Le Bureau municipal de la sécurité publique d'Urumqi a publié samedi une annonce sur l'interdiction des rassemblements, marches et manifestations illégaux dans cette capitale régionale du Xinjiang (nord-ouest).
La situation est en général sous contrle après les émeutes du 5 juillet qui ont fait 184 morts et un millier de blessés, mais des rassemblements et manifestations sporadiques illégaux existent encore dans certains endroits, a fait remarquer la police, dans cette annonce.
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Urumqi, la capitale du Xinjiang, province à majorité ouïgoure et musulmane de l'ouest de la Chine, est de nouveau en effervescence, après des manifestations de Hans, jeudi et vendredi, qui ont fait cinq morts et des dizaines de blessés. Ces manifestations du groupe dominant en Chine font suite à une série de mystérieuses attaques à la seringue dans les rues de la ville, créant une psychose parmi les habitants.
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La menace terroriste agitée par Pékin au Xinjiang, la
région musulmane et turcophone de l'ouest de la Chine, ainsi que les
révélations d'un complot contre les Jeux olympiques de
Pékin (du 8 au 24 août), sont accueillies avec beaucoup de
suspicion par la diaspora ouïgoure à l'étranger.
