Prise en flagrant délit de mensonge, la Marine nationale relance malgré elle le courroux des victimes du « Bugaled »
Trois ans après le naufrage du «Bugaled Breizh», qui a coûté la vie à cinq marins bretons au large du Cap Lizard, un nouveau rebondissement relance l'enquête...
Trois ans après le naufrage du «Bugaled Breizh», qui a coûté la vie à cinq marins bretons au large du Cap Lizard, un nouveau rebondissement relance l'enquête...
La Commission consultative du secret de la défense nationale a émis un avis favorable à la déclassification de deux documents de la marine nationale, dans le cadre de l'instruction sur la mort des cinq marins du chalutier finistérien Bugaled Breizh, coulé en 2004 au large du cap Lizard (Cornouailles) Il revient maintenant au ministre de la Défense, Hervé Morin, de suivre ou non cet avis.
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Actualité maritime
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Naufrage du Bugaled Breizh
La semaine passée aura fait souffler le chaud et le froid sur les familles des victimes du Bugaled-Breizh. Samedi, le juge Foltzer, en charge du dossier du naufrage du chalutier bigouden, qui avait fait cinq victimes le 15 janvier 2004 en Manche, avait estimé que la thèse du sous-marin était la plus sérieuse.
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Naufrage du Bugaled Breizh
La collision de deux sous-marins à propulsion nucléaire, l'un français, Le Triomphant , l'autre britannique, Le HMS Vanguard , début février dans l'océan Atlantique provoque une polémique. Me Christian Bergot, avocat des familles des marins du Bugaled Breizh , qui sont persuadées que le naufrage de ce chalutier qui a fait cinq morts a été causé par un sous-marin, accuse la marine française de flagrant délit de mensonge. Soucieux de balayer l'accusation, Hervé Morin dément, mardi, toute tentative de dissimulation.
Les juges d 'instruction en charge du dossier Bugaled Breizh, chalutier de Loctudy qui a sombré le 15 janvier 2004 au large du cap Lizard en zone d'exercices militaires ont reçu les parties civiles ce matin.
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Naufrage du Bugaled Breizh
L'hypothèse la plus sérieuse concernant le naufrage du Bugaled Breizh est celle d'un sous-marin qui se serait pris dans les câbles (fûnes) du chalutier breton rapporte le juge Richard Foltzer en charge du dossier. Le naufrage du Bugaled Breizh a fait 5 morts, les 5 membres d'équipage, le 15 janvier 2004 au large du cap Lizard.
Reuters 2008
TRAQUER les sous-marins suspects dans le naufrage du « Bugaled Breizh ». C'est désormais l'objectif des deux juges d'instruction du tribunal de Quimper. D'un côté, le juge Richard Foltzer privilégie l'enquête et la recherche d'informations.
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Naufrage du Bugaled Breizh
Le 15 janvier 2004, Le Bugaled-Breizh sombrait en Manche, avec cinq marins à bord. Cinq ans plus tard, le combat des familles des victimes reste vain. Alors que l'hypothèse d'une croche avec un sous-marin est « hautement probable », le dossier s'achemine vers un non-lieu.
L'accident de pêche reste la thèse privilégiée par le parquet de Quimper, dans l'enquête sur le naufrage du Bugaled-Breizh. Le chalutier de Loctudy avait fait naufrage en janvier 2004 au large du Cap Lizard, provoquant la mort de cinq marins.
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Naufrage du Bugaled Breizh
Ce matin, à Quimper, les juges qui enquêtent sur le naufrage du Bugaled-Breizh doivent confirmer aux parties civiles qu'ils privilégient la thèse d'une croche avec un sous-marin. Thèse que rejette la procureure. Qu'y a-t-il derrière cette bataille de magistrats ?
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Naufrage du Bugaled Breizh
Moins d'une heure après le naufrage du Bugaled-Breizh en Manche, un sous-marin non-identifié a été vu par des soldats britanniques qui se rendaient en hélicoptère sur la zone du drame.
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Naufrage du Bugaled Breizh
[ABP]
Le 16 janvier, six ans après le naufrage du chalutier bigouden, un hommage en chansons sera rendu aux marins du Bugaled Breizh, par des chanteurs et des groupes bretons à la salle Avel Dro de Plozévet
L'affaire du Bugaled Breizh, qui a conduit à la mort cinq pêcheurs en janvier 2004, est loin d'être bouclée. Mardi, le parquet de Quimper a déclaré qu'il soutenait la thèse de l'accident de pêche, seulement trois jours après que les juges d'instruction ont privilégié la thèse du sous-marin. Rémy Gloaguen, le frère d'un des marins disparus, ne décolère pas. Il se confie au JDD.fr.
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