IL S'EN EST FALLU de quelques milliers de voix,
3 838 exactement, pour que Bertrand Delanoë réussisse son pari lancé durant la campagne : placer
Ségolène Royal devant Nicolas Sarkozy à Paris. Hier soir, la candidate du PS a échoué d'un souffle
à 49,81 %,...
Publié le 07.05.07
Politique
L'AFFRONTEMENT attendu entre Bertrand Delanoë et Ségolène Royal pour la prise de contrôle du PS est-il en train de s'illustrer à Paris ? C'est ce que craignent les partisans parisiens de Ségolène Royal, qui se disent « mis à l'écart » des listes PS pour...
Publié le 07.12.07
Interviewée sur France 2 lundi soir, l'ex-candidate à la présidentielle a maintenu sa position après la polémique entourant ses «excuses» au nom de Nicolas Sarkozy. » Le «cas Royal» déconcerte les socialistes » ANALYSE VIDEO - «Ségolène Royal ne s'arrêtera pas là»
Interviewée sur France 2 lundi soir, l'ex-candidate à la présidentielle a maintenu sa position après la polémique entourant ses «excuses» au nom de Nicolas Sarkozy. » Le «cas Royal» déconcerte les socialistes » ANALYSE VIDEO - «Ségolène Royal ne s'arrêtera pas là»
Ségolène Royal connaît une progression importante montrant les limites des appels aux reports de Bertrand Delanoë en faveur de Martine Aubry.
Ségoèle Royal devance Martine Aubry de 10 000 voix sur le plan national.
Ce chiffre montre l'érosion considérable qui a frappé les consignes de votes données par Bertrand Delanoë qui apparaît comme le grand perdant de ces élections à chaque étape de ce processus.
Bertrand Delanoë est donné favori par un sondage IFOP publié demain par Paris Match sur le thème du prochain Premier Secrétaire du PS.
Pour les Français, Bertrand Delanoë devance d'une courte tête Ségolène Royal dans le souhait de victoire pour la fonction de Premier Secrétaire du PS.
Chez les sympathisants PS, c'est Ségolène Royal qui arrive largement en tête.
Ces deux chiffres annoncent une bataille serrée et dense pour préparer le prochain Congrès.
On le sait depuis quelques heures maintenant, c’est la motion de Ségolène Royal qui est arrivée en tête, après le vote des militants socialistes d’hier soir. Ségolène Royal qui est donc en pole position pour décrocher le poste de premier secrétaire du PS, ce week-end au congrès de Reims. D’après les premières estimations, c’est elle qui serait arrivée en tête en Eure-et-Loir, alors que cette fédération était loin d’être acquise pour elle. Ségolène Royal a obtenu 115 voix, contre 99 pour Bertrand Delanoë.
« JE N'AI PAS besoin de me préparer, ça fait trente ans que je me prépare », explique souvent Nicolas Sarkozy à propos de la campagne qu'il mène depuis trois mois. Il en va de même pour le duel qui l'oppose à Ségolène Royal ce soir : aucun bachotage particulier n'est prévu...
PARIS
LES PARISIENS ont voté utile. 35 % pour Nicolas Sarkozy, presque 32 % pour Ségolène Royal : à Paris encore plus qu'ailleurs les candidats de l'UMP et du PS ont littéralement écrasé le premier tour de scrutin ne laissant que des miettes aux autres...
Publié le 23.04.07
«ÇA Y EST... Elle arrive ! » Attendue comme le Messie, Ségolène
Royal s'est lancée hier dans la bataille de Paris, l'un des derniers bastions de la gauche qui
résistent à la déferlante UMP. Robe noire et veste blanche, la candidate PS à la...
Publié le 12.06.07
Selon Ipsos, DSK est cité par 38% des personnes interrogées, devant la présidente de la région Poitou-Charentes (26%) et le maire de Paris, Bertrand Delanoë (17%).
Pour CSA, les scores sont respectivement de 39%, 24% et 14%. En revanche, parmi les sympathisants socialistes, Ségolène Royal arrive en tête (42%), précédant Dominique Strauss-Kahn (31%) et Bertrand Delanoë (17%), selon Ipsos. Pour CSA, Ségolène Royal est à 39% et DSK à 38% tandis que Bertrand Delanoë est à 15%.
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Dans son ouvrage, De l'audace, paru jeudi, le maire de Paris épingle l'ancienne candidate à la présidentielle. Celle-ci regrette que M. Delanoë reprenne à son compte des attaques déjà utilisées par Lionel Jospin.
Et si Nicolas Sarkozy avait choisi ... son concurrent PS pour la présidentielle 2007 ? C'est la rumeur à la mode d'ailleurs propagée par les opposants à Ségolène Royal au sein du PS.
Les actuelles manoeuvres du Président au sujet des médias ont ouvert une autre hypothèse qui est celle de l'interprétation de la mode Royal lors du premier semestre 2006.
En pleine primaire socialiste, la candidate a alors bénéficié d'une couverture médiatique hors du commun. Une couverture qui a emporté ses concurrents. Mais, en janvier 2007, la mode s'est retournée. Certes, à cette époque, des erreurs ont été commises par l'équipe de campagne de Ségolène Royal. Mais s'il s'agissait d'un complot d'une autre ampleur ? Des médias qui auraient créé la mode Royal pour choisir la candidate la moins préparée et retournant la tendance une fois celle-ci désignée : c'est la rumeur à la mode chez les concurrents de Ségolène Royal qui en font ainsi une créature de ... Nicolas Sarkozy.
Sur le fond, à l'exemple de l'actuelle présidentielle américaine, il est certain que les médias font une partie non-négligeable d'une élection.
La Royalmania n'a duré qu'un semestre. Pourquoi ?
L'hebdomadaire Paris Match a été condamné vendredi par le tribunal de Nanterre à verser 16.000 euros à Ségolène Royal pour avoir publié en couverture et dans le magazine des photos de l'ex-candidate à la présidentielle au bras d'un homme en Espagne.
Le Maire de Paris adopte la position de réserve qui est la plus sage après avoir enregistré un échec inattendu.
La division avec Martine Aubry a plombé la candidature de Bertrand Delanoë.
Il ne peut être question pour lui ni d'apparaître mauvais perdant en entrant en conflit avec Ségolène Royal ni de récompenser Martine Aubry en lui apportant son soutien.
Par conséquent, le Maire de Paris a choisi la seule voie possible qui est celle de la réserve.
Il ne lui reste qu'à espérer que Ségolène Royal à la tête du PS soit confrontée à des difficultés majeures tandis que lui réaliserait une gestion exemplaire de Paris faisant de lui l'utlime recours pour la présidentielle 2012.
