L'Assemblée de Polynésie a adopté une motion de défiance qui a renversé Gaston Flosse, élu à la présidence du territoire il y a deux mois après son alliance avec les indépendantistes d'Oscar Temaru. Et Gaston Tong Sang, l'ancien poulain de Flosse devenu son ennemi juré, a été élu président de la Polynésie...
Sous le coup d'une motion de défiance qui devait être examinée mercredi prochain, le président autonomiste de la Polynésie française, a préféré démissionner. De facto, cela entraîne la chute de son gouvernement encore composé de dix ministres.
Moins d'un an après son arrivée au pouvoir, le président de la Polynésie française, l'autonomiste Gaston Tong Sang, protégé du gouvernement français, a annoncé, samedi 7 février, sa "démission immédiate".
Le Président Temaru dispose désormais de cinq jours pour composer son gouvernement qui pourrait être d'union, indique-t-on dans son entourage.
Gaston Tong Sang, qui présidait le gouvernement précédent, a été renversé le 31 août par une motion de censure votée par une coalition inédite rassemblant les partisans de l'ex-président Oscar Temaru et de l'ex-patron de Polynésie, Gaston Flosse (UMP).
Trois candidats briguaient sa succession: lui-même, Oscar Temaru, Edouard Fritch.
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Une motion de défiance a été votée. Gaston Tong Sang était arrivé en tête lors des élections anticipées de février dernier. Mais l'union entre les partis de Gaston Flosse et d'Oscar Temaru avait permis au premier de retrouver la présidence.
Oscar Temaru est redevenu président de la Polynésie française, la semaine dernière à Tahiti, succédant à Gaston Tong Sang et ce grâce au soutien des neuf voix autonomistes du Tahoeraa du sénateur Gaston Flosse, mais aussi de dix autres élus autonomistes alliés jusque-là à Gaston Tong Sang.
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Une motion de défiance a été déposée à l'assemblée de Polynésie française mercredi à l'encontre du gouvernement de Gaston Tong Sang.
L'adoption de cette motion de censure intervient après six mois d'une situation politique très tendue en Polynésie. Un nouveau président doit être élu d'ici à deux semaines.
Le président du GIE Perles de Tahiti, Alfred Martin, a diffusé auprès des média de Polynésie française une lettre ouverte à entête du GIE Poe Rava Nui, à l'attention du président du pays, Gaston Tong Sang. Nous publions ici l'intégralité de cette lettre.
Une motion de défiance a fait tomber le gouvernement de l'indépendantiste Oscar Temaru et Gaston Tong Sang, proche de Gaston Flosse, est de nouveau président de la Polynésie française.
Christian Estrosi a confirmé un retour aux urnes durant sa visite, qui pourrait intervenir avant la fin de l'année, après la censure du gouvernement de Gaston Tong Sang vendredi.
C'est Edouard Fritch, le gendre du sénateur UMP, qui a été élu président de l'assemblée de Polynésie.
En décembre dernier, Gaston Flosse avait mis fin au règne éphémère des indépendantistes d'Oscar Temaru, et à la longue crise politique qui secouait la Polynésie , en faisant élire son poulain Gaston Tong Sang. Mais celui-ci a été de plus en plus contesté au sein même de son parti. Au point que Gaston Flosse s'est allié avec son ennemi Temaru pour faire tomber son poulain... La motion de censure a été votée par 35 voix, alors que 29 étaient nécessaires. La prochaine élection du président du gouvernement aura lieu le 10 septembre. Ce pourrait être Oscar Temaru... Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi est sur place, à l'occasion d'une visite programmée de longue date. Il s'est prononcé en faveur d'élections anticipées, avec un mode de scrutin « plus transparent »...
Le sénateur sortant ex-UMP, réélu aux côtés d'un indépendantiste, a infligé un sérieux revers à l'UMP qui avait investi face à lui le président polynésien Gaston Tong Sang.
Oscar Temaru, chef des indépendantistes, a été élu, comme prévu, président de la Polynésie française. Son ennemi juré Gaston Flosse s'était allié à lui pour renverser le président qu'il avait fait élire, Gaston Gaston Tong Sang... Bref, c'est chacun son tour. Et on recommence... Cette élection a été rendue possible grâce à la décision in extremis du Conseil d'Etat que le deuxième tour devait se dérouler à la majorité relative et non à la majorité absolue. En trois ans, la Polynésie aura connu « 5 présidents et 7 gouvernements », comme titre le quotidien local Les Nouvelles : « un véritable record digne de figurer au Guinness »...
