Le président ivoirien Laurent Gbagbo a conclu mardi un accord amiable et définitif avec la multinationale Trafigura qui s'est engagée à lui payer 152 millions d'euros en échange de l'abandon des poursuites dans l'affaire ...
Au deuxième jour du procès des déchets mortels du Probo Koala, déversés en août 2006 à Abidjan, le principal accusé s'est défendu avec force devant la cour d'assises de Côte d'Ivoire en affirmant avoir été trahi par la multinationale Trafigura, affréteur du bateau.
La cour d'assises de Côte d'Ivoire a rendu mercredi soir un verdict contrasté dans l'affaire du déversement en août 2006 des déchets toxiques du cargo Probo Koala, affrété par Trafigura, condamnant à 20 et 5 ans de prison deux accusés mais en acquittant les sept autres.
De lourdes peines ont été requises mardi dans le procès sur le déversement en août 2006 à Abidjan des déchets toxiques du cargo Probo Koala, affrété par la multinationale Trafigura, qui ont provoqué la mort de 17 personnes et des milliers d'intoxications.
Deux ans après le déversement à Abidjan des déchets toxiques du cargo Probo Koala, qui ont fait 17 morts et des milliers d'intoxiqués, le procès de cette affaire va s'ouvrir lundi devant une cour d'assises, en l'absence de l'affréteur du bateau, la multinationale Trafigura.
Trafigura,
l'affréteur du cargo Probo Koala qui a
déchargé des déchets toxiques en 2006 en
Côte d'Ivoire, le capitaine, la ville d'Amsterdam et
une société de retraitement de déchets sont
assignés à comparaître fin juin à La
Haye, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Trois ans après le déversement des résidus toxiques du cargo Probo Koala, un rapport de l'ONU a établi jeudi un lien solide entre ces déchets et des décès survenus à Abidjan, au grand dam de la multinationale Trafigura, affréteur du cargo, qui vise un accord à l'amiable avec des victimes.
Le procès d'Abidjan sur le déversement en 2006 des déchets mortels du cargo Probo Koala, affrété par la multinationale Trafigura, va reprendre lundi avec l'audition des témoins dans ce scandale qui, après une semaine d'audiences, conserve de nombreuses zones d'ombre.
Le procès d'Abidjan sur le déversement en 2006 des déchets mortels du cargo Probo Koala, affrété par la multinationale Trafigura, va reprendre lundi avec l'audition des témoins dans ce scandale qui, après une semaine d'audiences, conserve de nombreuses zones d'ombre.
La Côte d'Ivoire estime que Trafigura devrait lui verser jusqu'à 340 millions d'euros supplémentaires pour payer le reste de la dépollution d'Abidjan après le déversement de ses déchets toxiques, dans un projet d'accord guère apprécié par la multinationale, qui le récuse totalement.
par Loucoumane Coulibaly, avec...
Le dernier volet du protocole d'accord signé le 13 février dernier entre l'Etat de Côte d'Ivoire et le groupe Trafigura a été paraphé hier matin au cabinet du ministre de l'Intérieur. Le ministre de l'Intérieur, M. Désiré Tagro pour le compte du gouvernement, et Me Mohamed Lamine Faye pour celui de Trafigura, ainsi que le représentant de la société Puma Energy, filiale de Trafigura qui, ont signé les documents.
Le dernier volet du protocole d'accord signé le 13 février dernier entre l'Etat de Côte d'Ivoire et le groupe Trafigura a été paraphé hier matin au cabinet du ministre de l'Intérieur. Le ministre de l'Intérieur, M. Désiré Tagro pour le compte du gouvernement, et Me Mohamed Lamine Faye pour celui de Trafigura, ainsi que le représentant de la société Puma Energy, filiale de Trafigura qui, ont signé les documents.
Le président Gbagbo a décidé de partager équitablement les 100 milliards CFA (152 millions d’euros) versés par la multinationale Trafigura dont un des navires, le Probo Koala, avait déversé en août 2006, des déchets toxiques à Abidjan, provoquant la mort d’une quinzaine de personnes et l’intoxication de milliers d’autres, a annoncé jeudi dans un communiqué, Gervais Coulibaly, porte-parole de la présidence de la République.
Non coupable. C'est ainsi que se résume la ligue de défense de Trafigura, dans l'affaire du déversement des déchets toxiques à Abidjan. Les avocats de Trafigura ont nié en bloc la responsabilité de leur client dans les dégâts et les pertes en vies humaines occasionnés par les odeurs des déchets toxiques.