On
se souvient de la terrible phrase prononcée le 22 avril 2006 par le
candidat Sarkozy racolant les voix de l’extrême droite : quotas d’expulsés (http://www.plumedepresse.com/spip.php?article217).
Brice Hortefeux d’abord, aujourd’hui Eric Besson : le ministre a
changé, pas les pratiques. Pire, on ne cesse de progresser dans
l’abjection, si bien qu’aujourd’hui, pour répondre à la phrase du
pyromane de l’Élysée, on ne peut plus aimer cette France-là, désormais
indigne de son appellation d’autrefois de patrie des droits de
l’Homme .
C’est par exemple ce citoyen angolais en situation irrégulière, Helder Dos Santos qui, malade et gravement handicapé, était venu en toute confiance pour un rendez-vous pris le 3 février dernier avec vos services pour examiner son dossier social ,
dénonce Hubert Trapet, président d’Emmaüs de l’Yonne, qui hébergeait le
clandestin, dans une lettre adressée à la Caisse primaire d’assurance
maladie locale : Au lieu de cela, vos services ont appelé la police qui est venue procéder à son interpellation sur place .
Joli piège : vous pensez venir vous renseigner sur la prise en charge
des dépenses liées à votre maladie, vous en ressortez entre deux
policiers, direction le centre de rétention ! Avec Hubert Trapet, on ne
peut que protester vivement contre une telle pratique de délation par la Caisse primaire (...), organisme porteur d’un idéal de solidarité à l’origine de la fondation de l’assurance sociale dans notre pays .
On se souvient qu’en juin 20...