La Grande-Bretagne a instauré un système de couverture des actifs bancaires toxiques qui garantit à hauteur de 90% les pertes potentielles sur ces actifs. Analyse des forces et faiblesses de ce dispositif.
Une formule a immédiatement fait flores dans la doxa ambiante : les actifs toxiques. La cause de la crise ce sont les actifs toxiques. Débarrassons nous des actifs toxiques et il n'y aura plus de crise. Ce qui sous entend que les banques, et les autres acteurs de la finance, ont fait des placements qui se sont révélés empoisonnés. Les subprimes et hedge funds m'ont tuer ! pleurent en choeur les banques éplorées. Tout ce ci est évidemment faux et a pour unique but de faire oublier le rôle actif, et non passif, des banques dans cette affaire.
Les pays de l'Union, réunis en sommet dimanche, sont parvenus à un accord-cadre pour traiter les actifs toxiques, jugés responsables de la paralysie du crédit.
Le Trésor américain s'est engagé lundi à consacrer un montant de 75 à 100G$ US pour racheter des actifs dits «toxiques» qui plombent le bilan des banques et empêchent le crédit d'être fluide. (ARGENT)
Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner veut impliquer le privé dans le rachat des actifs liés au crédit subprime
Le plan initial Ce plan prévoyait de racheter les actifs « toxiques » des banques. De l'avis général, ces actifs valent une somme à peine supérieure à zéro. Il est prévu que le prix d'achat consenti par l'Etat soit décidé seulement par le trésor Américain, sans contrôle possible ni a priori ni a (...)
Pour sortir
de la crise financière, chaque pays a sa propre recette et emploie différents
moyens avec plus ou moins de réussite.
Parmi eux, le Royaume-Uni s’est lancé,
en plus de la nationalisation de certaines banques, dans une campagne
d’assurance des actifs toxiques bancaires qui pourrait bien inspirer les
prochaines initiatives de régulation de la finance.
Partant du
principe que la crise financière provient grandement d’actifs douteux présents
dans le bilan des banques, la tendance politique serait aujourd’hui de contenir
ces actifs à l’intérieur de structures dédiées, appelées « bad banks ».
Dans cette
optique, l’Union Européenne a fait
part de sa détermination de voir apparaître une nouvelle et meilleure
évaluation de ces actifs.
Il s’agirait
donc de racheter ces actifs dits «°toxiques » par l’intermédiaire de ces bad
banks ou bien d’accorder certaines garanties, mais également de
modifier leurs méthodes de valorisation et d’identification.
L’objectif
est bien évidemment de pouvoir à l’avenir mieux anticiper et ainsi éviter tout
risque de recapitalisation, l’une des causes majeures de la crise actuelle.
Selon la Tribune, la banque s'apprête à regrouper dans une structure dédiée ses 35 milliards d'euros d'actifs illiquides, avec à la clé des économies d'impôt.
Selon la Tribune, la banque s'apprête à regrouper dans une structure dédiée ses 35 milliards d'euros d'actifs illiquides, avec à la clé des économies d'impôt.
Les rumeurs sont donc intenses ce mercredi à propos de plans de l'administration Obama, en collaboration avec la FDIC (Federal Deposit Insurance Corp)...
Des dépréciations d'actifs colossales sont à craindre de la part des banques allemandes car elles n'ont pour l'instant déprécié qu'un quart de leurs actifs toxiques, affirme un hebdomadaire allemand, en évoquant la perspective de pertes à venir en milliards. Le magazine cite une enquête réalisée auprès de vingt instituts bancaires par la banque centrale allemande, la Bundesbank, et l'autorité allemande des marchés financiers (Bafin), selon laquelle les banques allemandes possèdent au total 300 milliards d'euros d'actifs toxiques et n'ont pour l'instant déprécié que les plus pourris, soit à peine un quart de la somme. Le reste est encore inscrit dans les comptes à des valeurs illusoires, affirme le Spiegel. Selon le magazine, les experts économiques du gouvernement estiment nécessaires des dépréciations considérables, qui devraient entraîner de nouvelles pertes très élevées pour les banques. Le ministère des Finances a pour sa part évalué à 1.000 milliards d'euros l'ensemble du volume des actifs à risque du secteur bancaire allemand, poursuit l'hebdomadaire. Article original publié sur RTL info.be | Si vous lisez cet article dans son intégralité sur un autre site que RTLinfo.be c'est qu'il a été reproduit illégalement et sans autorisation. Merci de le signaler à la rédaction en cliquant ici | © RTL Digital - 2008
Selon la Tribune, la banque s'apprête à regrouper dans une structure dédiée ses 35 milliards d'euros d'actifs illiquides, avec à la clé des économies d'impôt.
Selon la Tribune, la banque s'apprête à regrouper dans une structure dédiée ses 35 milliards d'euros d'actifs illiquides, avec à la clé des économies d'impôt.
Selon la Tribune, la banque s'apprête à regrouper dans une structure dédiée ses 35 milliards d'euros d'actifs illiquides, avec à la clé des économies d'impôt.
Qu'est ce qui « fait » les marchés ? Les décideurs ou les faiseurs de rumeurs ? Le rôle de faiseur de rumeur est-il réservé aux autorités ? On tentera de répondre à ces questions en en profitant pour faire un petit rappel à propos des actifs toxiques. Plus que jamais on peut se le demander. Dans ceux qui ?font' on peut entendre ceux qui le fabriquent, c'est à dire ceux qui le conditionnent : ce sont les grosses pointures incarnées par les grosses banques et les (...)
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Economie