Communiqué N°4 - 44EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM
Après 44 jours de grève de la faim, les militants de l’UGET présentent une altération importante de l’état général. Leur vie est d’ores et déjà en danger. Les hospitalisations en urgences sont devenues quasi quotidiennes. Le rapport du Comité Médical de suivi des Etudiants est formel ; il appelle à l’arrêt immédiat de cette grève afin d’éviter des complications irréversibles voire la mise en jeu du pronostic vital [1]. Le comité médical a fortement recommandé le transfert immédiat de tous les grévistes dans une structure de soin.
Les autorités tunisiennes maintiennent un embargo policier permanent autour du local de l’UGET.
L’intimidation et le harcèlement que subissent les militants qui entourent les grévistes et les visiteurs désirant exprimer leur solidarité, visent à isoler les grévistes et les pousser à renoncer à leurs revendications. Pis encore, une procédure judiciaire a été engagée pour évacuer le siège de l’organisation. Une deuxième, policière et musclé, a été commanditée pour évacuer les grévistes par la force. Systématiquement les militants de l’UGET sont physiquement agressés lors de leurs actions (Sit-in, manifestations, AG…).
C’est cette même répression policière qui a fait du droit syndical un délit pénal afin de dissuader les étudiants d’exercer leurs droits démocratiques et afin de restreindre l’indépendance de la centrale syndicale estudiantine. Les poursuites disciplinaires engagées par des Conseils de d...