A Beaumont-les-Autels, près de Nogent-le-Rotrou, la population est mobilisée pour le maintien de sa propharmacie. Mobilisation depuis plusieurs semaines contre le projet de fermeture de l’établissement. Une pétition a été remise au président du Conseil général, à la députée Laure de la Raudière, et à deux sénateurs, Joël Billard et Gérard Cornu. Elle contient un millier de signatures. Principal argument des pétitionnaires, la logique de service de proximité et la menace qu’une telle fermeture entraînerait sur la présence de médecins dans la commune.
On part à présent à Beaumont-les-Autels, où le projet de fermeture de la propharmacie rencontre l’opposition de tout un village. Un arrêté préfectoral a interdit le maintien de cet établissement au 1er janvier. A la suite du départ à la retraite du médecin de la commune, le Docteur Bensaïd. Celui-ci du coup, a différé son départ ; son successeur, qui doit s’installer dans un cabinet médical flambant neuf, n’est pas encore arrivé. Les habitants de Beaumont et la municipalité craignent pour leur futur accès aux soins. Un collectif de soutien s’est monté ; l’un de ses créateurs, Bernard Pujol, explique en quoi cette fermeture priverait les habitants d’un service public. Une pétition, lancée début décembre, a déjà recueilli un millier de signatures, soit la moitié de la population concernée. Elle est actuellement sur le bureau de la députée Laure de la Raudière, du président du Conseil général Albéric de Montgolfier, et des sénateurs Joël Billard et Gérard Cornu. Le collectif attend désormais la réponse des élus, avant d’envisager de futures actions.
La préfecture d’Eure-et-Loir vient de décider de fermer la propharmacie de Beaumont-les-Autels. Pour les Verts « Cette fermeture apparaît injuste et incohérente au regard de la crise multiforme que nous subissons » en insistant sur l’utilité de cette propharmacie pour Beaumont et pour les communes limitrophes. Constatant la nécessité de cet équipement sur le territoire de Beaumont, le conseiller régional Karim Laanaya apporte son soutien au Comité qui lutte contre sa suppression et appelle le Préfet à revenir sur cette position « arbitraire et discriminatoire ».