A quelques semaines de l'organisation du scrutin présidentiel, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a annoncé hier la présence d'observateurs étrangers au prochain scrutin. Une déclaration faite en marge de l'installation de la commission nationale chargée de la préparation et de l'organisation de l'élection présidentielle de 2009. La présence de ces observateurs est une condition sine qua non de certains partis politiques pour prendre part à cette échéance électorale.
Le scrutin sur les Européennes en juin 2009 sera l'occasion d'un referendum sur la politique présidentielle. Le score en Ile de France s'annonce d'une importance politique considérable.
Le pouvoir est aujourd'hui perçu comme un briseur de rêves.
La rupture promise en 2007 n'est pas intervenue. Tous les thèmes d'alors (pouvoir d'achat, culte du résultat ?) ont été emportés par la crise économique.
Le pouvoir présidentiel doit donc refonder son socle politique. S'il parvient à s'associer au réveil à partir d'un projet mobilisateur, c'est l'ensemble de l'image de marque du pouvoir qui en sera transformée.
La seconde partie du mandat présidentiel s'ouvrira alors sur de nouvelles bases.
Pour l'opposition, il faut aller vers la crise de légitimité.
Cette crise suppose plusieurs étapes :
* que le PS soit le premier parti politique de France le soir des Européennes,
* que la gauche en cumulant ses forces multiples devance largement la droite.
Dans ce dernier cas, le scrutin Européen transformé en referendum sur la politique présidentielle ouvrira une crise politique imposant un probable remaniement ministériel d'ampleur . En effet, après la défaite des élections locales de mars 2008, le pouvoir présidentiel ne pourra ignorer le message des urnes et se devra d'ouvrir une nouvelle donne politique.
Les habitants de Mayotte ont commencé à se rendre aux urnes dimanche matin pour le référendum sur la départementalisation de l'île, un scrutin à l'issue duquel la victoire du oui semble...
Les habitants de Mayotte ont commencé à se rendre aux urnes dimanche matin pour le référendum sur la départementalisation de l'île, un scrutin à l'issue duquel la victoire du oui semble...
par Maria Golovnina et Sayed...
Le président déchu, Manuel Zelaya, et ses partisans n'ont pas réussi à empêcher la tenue du scrutin présidentiel, dimanche.
KABOUL (Reuters) - Les taliban...
ELECTIONS.
AU-DELA de l'élection présidentielle, le scrutin de dimanche a soudain ravivé la crainte d'un bouleversement politique départemental lors des cantonales de 2008. Avec 3 % en 2007 contre 5,2 % au scrutin présidentiel de 2002, le Parti communiste poursuit...
Publié le 24.04.07
Le voyage de Sarkozy en Egypte a failli se terminer mal : dans l'Airbus qui ramenait à Paris une partie du staff présidentiel et une trentaine de journalistes, un coup de feu a été tiré par un policier d'élite du SPHP (Service de protection des hautes personnalités) chargé de veiller à la sécurité du président....
Chaque jour qui passe depuis le scrutin présidentiel contesté renforce la stature de l'homme qui a fragilisé Hamid Karzaï. "Le Monde" l'a rencontré à Kaboul.
Les députés européens ont adopté jeudi un texte critique envers l'Egypte, notamment sur les Droits de l'Homme, malgré les menaces du Caire d'une rupture des relations avec l'institution européenne et la convocation sur place des ambassadeurs des 27.
Nicolas Sarkozy occupe l'ensemble de l'espace médiatique au point de faire disparaître les autres références autonomes.
Les municipales ont bien été un referendum pour ou contre la politique présidentielle, ou plutôt l'image présidentielle.
Le service minimum du 15 mai devient aussi non pas l'application pure et simple d'une loi mais l'enjeu d'un positionnement pour ou contre cette mesure forte de la majorité présidentielle.
En cette période du 6 mai, le premier anniversaire écrase toute la communication publique ne laissant par exemple aucun espace au traditionnel point sur l'installation des nouvelles équipes municipales pourtant si nombreuses.
Cette disparition de la valeur ajoutée de chaque scrutin autre que le scrutin présidentiel devient un problème majeur dans la vie politique Française qui gagnerait à déprésidentialiser le débat politique.
Venezuela. Portrait du «líder», vainqueur du référendum sur la non-limitation des mandats.
La situation pré-électorale du référendum de 2005 ressemble à s'y méprendre à celle de la campagne de 1992 sur le traité de Maastricht. A trois semaines du scrutin convoqué par François Mitterrand, toutes les enquêtes d'opinion indiquaient les mêmes paramètres qui fondent aujourd'hui, comme hier, l'incertitude maximale sur l'issue du scrutin : rapport de force 50-50, forte mobilisation électorale et niveau d'indécision élevé.
Tous les dangers se cumulent sur le scrutin Européen dont celui de l'indifférence.
L'indifférence, c'est l'assurance que la mobilisation des plus décidés à sanctionner le Gouvernement interviendra sans être compensée par la majorité silencieuse plus modérée.
Le premier enjeu du nouveau patron de l'UMP consiste donc à réveiller le scrutin sans entrer dans une logique de referendum pour ou contre la politique Gouvernementale.
L'équation est difficile mais cet exercice politique est déterminant pour l'avenir politique de la majorité présidentielle.