Avec des dégâts se chiffrant en milliards d'euros, la cybercriminalité est bel et bien passée de l'âge du piratage amateur à celui du crime organisé, constatent les professionnels réunis pour le salon des hautes technologies Cebit.
La lutte contre la cybercriminalité, un phénomène qui prend de l'ampleur selon certains avis, a besoin davantage de sensibilisation et de prévention. C'est à cette conclusion que sont parvenus les invités de la table ronde organisée hier par le Forum du quotidien El Moudjahid autour de la question. Il a été d'emblée rappelé que le Conseil des ministres avait adopté à la fin du mois de novembre un projet de loi portant sur la lutte contre la cybercriminalité. Il semble néanmoins que la loi n'est pas en mesure de «neutraliser» les hackers. D'où la nécessité d'un travail de conscientisation.
Le Clusif a présenté son panorama de la cybercriminalité en 2009 avec pour thèmes principaux les menaces sur le GSM, les dérives du Cloud, l'attraction des pirates pour les réseaux sociaux, les fraudes bancaires et le suréquipement des pirates. Dossier
Que restera-t-il à pirater ? Bonne question ! Cette question est inscrite sur une affiche placardée dans beaucoup de cinéma en France. Pour dénoncer le piratage, pour dénoncer que le CONsommateur va trop loin et va tuer l'industrie complète du cinéma. Les ayants droit, via le gouvernement, veut faire culpabiliser le cinéphile avec cette nouvelle campagne.
Le projet de loi contre le piratage, destiné à lutter contre le téléchargement illicite des oeuvres, devrait être présenté le 11 juin au conseil des ministres mais il essuie déjà des critiques notamment de la part de députés européens, d'entreprises de l'internet et de certains internautes.
Des moyens supplémentaires vont être affectés en France à la lutte contre la cybercriminalité, qui a explosé ces dernières années et créé de nouvelles menaces, a annoncé mardi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie au 3e forum international sur la cybercriminalité à Lille.
La troisième édition du FIC (Forum International sur la Cybercriminalité), toujours organisée à l'initiative de la Gendarmerie Nationale française, a permis de réaliser un tour d'horizon des enjeux liés à la cybercriminalité. En point d'orgue de la manifestation, un discours de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, qui a mis en avant la future loi d'orientation sur la protection des systèmes d'information.
C'est un nouveau business pour les développeurs peu scrupuleux. Les outils de piratage sophistiqués sont désormais vendus en ligne comme des produits classiques, avec support et mise à jour inclus.
Les ministres de l'Intérieur et les ministres de la Justice des pays membres de l'Union Européenne se sont accordés sur la ... Création d'une plate-forme européenne de lutte contre la cybercriminalité&link=http://www.journaldunet.com/solutions/breve/securite/32958/creation-d-une-plate-forme-europeenne-de-lutte-contre-la-cybercriminalite.shtml target=_blank>
Michèle Alliot-Marie a présenté son plan pour enrayer piratage et détournement de données sur Internet. Moyens techniques et humains vont être renforcés.
Lors de sa première réunion après l'amendement partiel de la Constitution, tenue hier, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant règles particulières relatives à la prévention et à la lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication.
Dans un appel, des parlementaires socialistes dénoncent dans le projet de loi contre le piratage présenté hier en Conseil de ministres une loi d'exception pour l'internet.
L'éditeur allemand de solutions de sécurité affiche la grille des tarifs pratiqués dans les milieux de la cybercriminalité.
Michèle Alliot-Marie veut « une nouvelle étape dans la lutte contre la cybercriminalité.
Résultant des accords de l'Elysée signés fin novembre, la loi contre le piratage numérique devrait passer en conseil des ministres le 11 juin, selon la ministre de la Culture, Christine Albanel.