Le groupe allemand Siemens va faire une demande de rejet de la procédure d'arbitrage lancée par le français Areva, avec qui il a arrêté de coopérer pour s'allier au russe Rosatom, a indiqué jeudi un porte-parole à l'AFP.
SIEMENS
AREVA
Malgré la procédure d'arbitrage engagée par la groupe français devant la Chambre de commerce internationale, Siemens compte bien mener à bien son alliance avec le russe Rosatom.
Le champion nucléaire français a lancé une procédure d'arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale contre son partenaire allemand. Objectif : lui interdire de nouer une alliance concurrente avec le groupe russe Rosatom.
L'Etat français, par le biais du groupe public Areva, veut racheter la part détenue par Siemens dans le fabricant de centrales nucléaires franco-allemand Areva NP (ex-Framatome), afin de constituer un géant français du nucléaire qui inclurait Areva et Alstom, affirme l'hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche à paraître lundi.
Areva et Siemens sont associés depuis des années dans le nucléaire. Un accord qui pourrait être remis en question en cas de rapprochement entre Alstom et Areva. Il est également fragilisé par la volonté de Berlin de sortir du nucléaire.
Nicolas Sarkozy vient de rendre visite à sa collègue Angela Merkel pour un sommet franco-allemand informel, au cours duquel elle lui aurait demandé de considérer la possibilité de construire un géant européen du nucléaire en fusionnant le français Areva et l'allemand Siemens. Or, il se trouve que depuis (...)
L'alliance entre Siemens et l'agence russe de l'énergie atomique Rosatom illustre l'intérêt renouvelé des entreprises allemandes pour le nucléaire, sujet brûlant en Allemagne en cette année électorale.
Le géant allemand s'apprête à céder ses 34% d'Areva NP, la filiale de réacteurs nucléaires du groupe dirigé par Anne Lauvergeon. Tentative d'explication.
Un magazine allemand prête à Nicolas Sarkozy l'intention de faire sortir le groupe allemand du capital de la filiale de réacteurs nucléaires d'Areva. Siemens a réitéré hier sa volonté de rester, mais Areva a une option de rachat de sa part fin 2011.
Un magazine allemand prête à Nicolas Sarkozy l'intention de faire sortir le groupe allemand du capital de la filiale de réacteurs nucléaires d'Areva. Siemens a réitéré hier sa volonté de rester, mais Areva a une option de rachat de sa part fin 2011.
Le patron de Siemens en France a réaffirmé dimanche que le groupe allemand souhaitait "rester" au sein d'Areva. Siemens "est présent" au sein d'Areva, à travers la filiale "réacteurs" du groupe, dont il détient 34 pc du capital, "et souhaite le rester", a déclaré Philippe Carli, président de Siemens France, sur RFI.
Alors que l'Etat prépare une refonte de la filière nucléaire, Siemens entend en rester le partenaire clef. Pas question de se retirer du dispositif. Le conglomérat allemand est au contraire prêt à investir plusieurs milliards d'euros pour augmenter sa participation dans Areva NP, la filiale de réacteurs d'Areva.
Bien lire qu'il s'agit de la participation de Siemens dans la Areva NP - co-entreprise formée avec Areva - et non dans Areva. FRANCFORT (Reuters) - Nicolas Sarkozy a l'intention...
L'annonce de la création d'une coentreprise entre le groupe allemand et l'agence russe Rosatom met Siemens en rupture de ses obligations contractuelles avec toutes les conséquences qui en découlent envers Areva, a estimé mercredi le groupe français.
Projet.L'Etat français, par le biais du groupe public Areva, veut acheter la part de 34 % détenue par Siemens dans le fabricant de centrales nucléaires franco-allemand Areva NP (ex-Framatome), afin de constituer un géant français du nucléaire qui inclurait Areva et Alstom, affirme l'hebdomadaire...