Dans trois semaines l’interdiction de fumer dans les bars, les restaurants, les discothèques, va rentrer en vigueur et la cigarette fumée dans un établissement accueillant du public, va coûter cher à celui qui ne respectera pas le décret anti-tabac. La répression des fraudes, l’inspection du travail, les officiers de police judiciaire et de nombreux autres services, vont avoir en charge de faire respecter la loi et de sanctionner tous les contrevenants qui, précisons le, encourent une amende allant jusqu’à 450 euros s’ils refusent de s’acquitter des premières amendes qui s’élèvent à 68 euros pour le fumeur qui paiera son amende dans les 45 jours. Au-delà, il lui en coûtera 180 euros. En Eure-et-Loir, Le président du Syndicat des débitants de tabacs et vice président de la Confédération nationale espère qu’une dérogation exceptionnelle sera accordée aux buralistes. La réserve et l’aménagement d’un endroit fumeur n’est pas obligatoire pour les restaurateurs, les hôteliers, les cafetiers et les buralistes, en revanche, s’ils aménagent une pièce dédiée aux fumeurs, celle-ci devra être équipée d’un extracteur de fumée et ils devront pouvoir fournir la preuve que ce dispositif est toujours maintenu.