Le président zimbabwéen Robert Mugabe et le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai ont signé lundi à Harare un protocole d'accord qui pose le cadre pour des négociations sur l'avenir politique du Zimbabwe. A cet effet, bon nombre de personnes demandent aux délégués de la Zanu-PF et ceux du MDC à surmonter leurs divergences pour privilégier les intérêts supérieurs du Zimbabwe.
Une éclaircie s'opère dans le ciel gris du Zimbabwe. Pour la première fois depuis le déclenchement de la crise post-électorale, des contacts entre l'opposition et le pouvoir ont permis de jeter les bases d'un début de négociations. Un document fixant les modalités du processus de négociations a été élaboré. Il indique les échéances, le mode opératoire et l'ordre du jour des discussions qu'auront les deux camps pour sortir le pays de la crise. Le plus dur était de faire approuver cette feuille de route à Robert Mugabe et à Morgan Tsvangirai qui, par leurs signatures, donneront enfin le feu vert pour le début de la palabre. La signature de ce document est une réalité depuis hier.
Le porte-parole du président zimbabwéen Robert Mugabe a démenti jeudi à Harare tout accord dans les pourparlers pour un partage du pouvoir avec l'opposition, mais a affirmé que les négociations continuaient de progresser.
Avec des pourparlers entre le président zimbabwéen Robert Mugabe et son opposition qui n'aboutissent pas à de grandes résolutions par rapport à l'impasse politique, certains observateurs appellent à une réflexion hors de la télé, au-delà des paramètres présentés dans les négociations.
Le président Robert Mugabe et le leader de l'opposition Morgan Tsvangirai ont signé un protocole d'accord qui doit servir de cadre de négociations sur l'avenir politique du pays et dénouer la crise.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe et les leaders de l'opposition devaient conclure hier un accord sur un partage du pouvoir s'ils trouvaient un terrain d'entente sur le contrôle de l'exécutif, après trois semaines de blocage dans les négociations. Le président Mugabe, 84 ans, s'est dit «optimiste» sur la conclusion de cet accord hier avant de reprendre en milieu de matinée les négociations avec l'opposition, qui s'est montrée plus prudente. «Je suis optimiste, nous ne sommes pas nés pour être pessimistes, n'est-ce pas ?» a-t-il déclaré à la presse avant d'entrer dans l'hôtel de Harare où se réunissent depuis lundi les négociateurs sous l'égide du médiateur sud-africain Thabo Mbeki.
Le
président zimbabwéen Robert Mugabe a assuré
dimanche que le pays ne serait jamais dirigé
par Morgan Tsvangirai, chef du principal parti d'opposition,
qui a prédit pour sa part la victoire de son mouvement
aux élections de samedi et la fin de la dictature.
Le pouvoir et l'opposition du Zimbabwe, qui s'opposent sur la légitimité du président Robert Mugabe, devraient entamer prochainement un dialogue pour trouver une issue à la crise, a déclaré mardi à l'AFP le ministre de la Justice, Patrick Chinamasa.
Pendant que le parlement zimbabwéen approuve l'accord de partage du pouvoir entre le président Robert Mugabe et le leader de l'opposition Morgan Tsvangirai, la nouvelle administration du président Barack Obama déclare qu'elle attendra le changement concret dans la façon dont le pays sera gouverné avant de décider de la politique Etats-Unis à son égard. La réussite ou l'échec d'un tel gouvernement dépendra du partage crédible et inclusif du pouvoir par Robert Mugabe et son parti ZANU-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique), a déclaré mardi, Robert Wood, porte-parole par intérim de la Maison Blanche.
Les négociations entre pouvoir et opposition en vue d'un nouvel ordre politique au Zimbabwe peinaient à démarrer en Afrique du Sud mardi, freinées...
Le parti au pouvoir au Zimbabwe, la Zanu-PF, a confirmé hier que les négociations pour un gouvernement d'union allaient se poursuivre avec l'opposition, après l'échec pendant le week-end dernier d'efforts régionaux pour la conclusion d'un accord.
Le parti du président zimbabwéen Robert Mugabe a indiqué que l'opposition avait fait de nouvelles demandes sur un partage du pouvoir, jugées inacceptables pour le régime, qui a rencontré la médiation sud-africaine à Pretoria, a rapporté samedi le quotidien d'Etat The Herald.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe et son rival Morgan Tsvangirai ont repris vendredi après-midi leurs difficiles négociations sur un futur gouvernement d'union, qui piétinent depuis trois jours sur fond de tensions renouvelées entre les deux camps.
L'inquiétude montait mardi au Zimbabwe face à une épidémie de choléra qui a déjà fait plus de 360 morts, tandis que pouvoir et opposition reprenaient leurs négociations en Afrique du Sud pour tenter de sortir de huit mois de crise politique.
L'espoir d'un déblocage politique rapide s'amenuisait jeudi au Zimbabwe, où l'opposition a refusé de signer dans l'immédiat un accord posant le cadre de négociations avec le régime du président Robert Mugabe.