La maison de disques reconnaît une nouvelle faille dans un système anticopie associé à certains disques. En novembre, elle avait déjà rapatrié plusieurs millions de CD pour un problème similaire.
Après EMI et Warner et dans la foulée d'une décision d'Apple, les branches françaises des majors Universal et Sony Music ont annoncé vendredi qu'elles renonçaient aux verrous anticopie sur leur musique vendue en ligne, espérant stimuler le marché du téléchargement légal.
Les systèmes anticopie sont une nouvelle fois épinglés par la justice. Ainsi, dans le cas d'un CD d'Alain Souchon édité par EMI, la cour d'appel de Versailles reconnaît qu'ils sont à l'origine de problèmes de lecture.
L'éditeur va modifier ses logiciels de sécurité pour que les utilisateurs désinstallent en partie le système de protection des CD de la maison de disques.
Le collectif StopDRM a organisé vendredi des « flash-mobs » contre les verrous anticopie des CD et DVD. Reportage en images.
La maison de disques EMI a décidé de suspendre la mise en place de systèmes anticopie sur ses CD.
Les trois grandes compagnies phonographiques, Warner Music, Universal Music et Sony Music, viennent de l'annoncer : les programmes informatiques dits "verrous anticopie" des fichiers musicaux vendus en ligne en France vont tomber.
Sony BMG commercialise, aux États-Unis, des CD audio protégés par un procédé de «gravure sécurisée». Il limite le nombre de copies sur CD-R réalisées à partir de l'original et bloque les copies de copies.
Sony BMG a accepté de payer 750.000 dollars pour régler à l'amiable une plainte lui reprochant d'avoir vendu des CD dotés de « rootkits ». Pièce maîtresse de son système anticopie, ce logiciel rendait notamment Windows vulnérable ...
Les morceaux vendus sans DRM sur iTunes passent de 1,29 à 0,99 euro l'unité. Soit le prix d'un titre proposé avec les verrous anticopie.
Un système de DRM utilisé par Sony BMG sur certains CD installait un programme rootkit dans le système d'exploitation des PC, pour cacher l'activité de leur protection anticopie. La maison de disques a sorti un patch pour rétablir la transparence.
Les logiciels de copie sont dans le collimateur de la récente loi sur les droits d'auteur, interdisant de contourner les verrous anticopie. Pourtant, ces outils sont encore largement disponibles sur le Net.
Sony Music France annonce qu'il retire les DRM de son catalogue de musique en ligne, à titre d'expérimentation.
Les éditeurs de films DVD peuvent continuer à intégrer des mesures anticopie sur leur support. La cour d'appel de Paris vient de confirmer la légalité de ces protections, estimant que la copie privée d'une oeuvre n'est pas un droit mais «une exception».
L'association UFC-Que Choisir a été déboutée par la cour d'appel de Versailles. Sa demande d'interdire l'intégration des systèmes anticopie sur les CD audio a été jugée irrecevable, dans une affaire l'opposant à la maison de disques EMI.