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Le Népal n?est plus une monarchie.
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Actualités
Voici une compilation des sources d'information sur ce sujet :
Depuis hier, le Népal (Asie) n?est plus une monarchie mais une république démocratique. Ce pays n?est plus gouverné par un roi imposé, mais par un président élu par les citoyens.
La monarchie devrait être abolie au Népal le mercredi 28 mai prochain. C'est en effet la date de la première réunion de l'Assemblée constituante, convoquée par le Premier ministre, Girija Prasad Koirala, selon une déclaration à l'AFP de l'un de ses conseillers, Aditya Baral. Les Maoïstes, vainqueurs de l'élection du 10 avril, avec 220 sièges sur 601, s'étaient engagés à mettre l'abolition de la monarchie à l'ordre du jour de cette première session."Ce sera une journée historique. Cette date sera connue à l'avenir comme le Jour de la République", a annoncé le dirigeant maoïste Dinanath Sharma. "Le Népal sera formellement déclaré un pays démocratique fédéral et nous allons nous débarrasser d'une monarchie vieille de 240 ans", a-t-il ajouté. Les dirigeants maoïstes continuent par ailleurs à consulter les autres groupes politiques pour constituer une nouvelle coalition gouvernementale, qui pourrait être opérationelle dans les jours à venir ou juste après cette première session de l'Assemblée.
A la veille de la première réunion de l'Assemblée constituante qui signera l'abolition de la monarchie au Népal, le parti communiste maoïste se prépare à relever des défis très complexes, dont celui d'un développement économique alliant mondialisation et socialisme. Reportage.
L'assemblée constituante du Népal, issue des élections du 10 avril remportées par les ex-rebelles maoïstes, s'apprêtait mercredi à abolir la seule...
Coup de tonnerre au Népal, où les maoïstes annoncent ce jour leur retrait du gouvernement provisoire. Après le parti du Congrès népalais (Nepali Congress), le premier parti du pays qui s'est prononcé en faveur de l'instauration d'une République, les maoïstes menaçaient de se retirer du gouvernement si le Premier ministre ne déclarait pas immédiatement la République du Népal. Le pays restant pour le moment une monarchie. Hier, lundi 17 septembre, les anciens rebelles ont mené des pourparlers avec l'ensemble des partis politiques du royaume. Aucun compromis n'a été trouvé, et aujourd'hui 18 septembre les quatre ministres maoïstes du gouvernement ont présenté leur démission au premier ministre Koirala. Le parti maoïste organise en ce moment même une manifestation à Katmandou. Rappelons que les élections pour élire une Assemblée Constituante (qui doit décider du sort de la monarchie) doivent se tenir en novembre prochain. L'objectif de Prachanda, le leader des maoïstes semble d'obtenir certes la fin de la monarchie dès maintenant, mais surtout des élections anticipées avec un scrutin à la proportionnelle pour amplifier une éventuelle victoire électorale. C'est une nouvelle crise politique majeure qui se profile et met en péril le processus de paix.Source : www.nepalnews.com
Un mois et demi après l'abolition de la monarchie, le premier Président de la République du Népal devrait être élu samedi. Cette annonce intervient après de nombreuses discussions, principalement axées sur le partage du pouvoir, entre les trois principaux partis politiques du pays. Pour l'instant, aucun accord n?a été trouvé sur le nom du futur Président.Une seule certitude, le poste de Premier ministre ira aux maoïstes, vainqueur des élections générales. Le poste de Président est donc en balance entre le parti du Congrès de l'ancien Premier ministre Koirala et les communistes. Ces derniers ont proposé le nom de Madhav Kumar Nepal, leur ancien chef battu aux dernières élections. Les maoïstes s'opposent à ces deux possibilités, préférant voir un membre de la société civile occuper ce poste avant tout symbolique. L'élection du Président est une étape fondamentale dans le processus démocratique engagé au Népal depuis deux ans. Il devra notamment faire prêter serment au Premier ministre et permettre ainsi la formation du futur gouvernement.
Un mois et demi après l'abolition de la monarchie, le premier Président de la République du Népal devrait être élu samedi. Cette annonce intervient après de nombreuses discussions, principalement axées sur le partage du pouvoir, entre les trois principaux partis politiques du pays. Pour l'instant, aucun accord n?a été trouvé sur le nom du futur Président.Une seule certitude, le poste de Premier ministre ira aux maoïstes, vainqueur des élections générales. Le poste de Président est donc en balance entre le parti du Congrès de l'ancien Premier ministre Koirala et les communistes. Ces derniers ont proposé le nom de Madhav Kumar Nepal, leur ancien chef battu aux dernières élections. Les maoïstes s'opposent à ces deux possibilités, préférant voir un membre de la société civile occuper ce poste avant tout symbolique. L'élection du Président est une étape fondamentale dans le processus démocratique engagé au Népal depuis deux ans. Il devra notamment faire prêter serment au Premier ministre et permettre ainsi la formation du futur gouvernement.
Un scrutin clef au Népal, initialement prévu en novembre pour décider de l'avenir de la monarchie, a été reporté faute d'entente...
La république a été proclamée mercredi par l'assemblée, qui demande au roi de quitter son palais sous 15 jours.
La république a été proclamée mercredi par l'assemblée, qui demande au roi de quitter son palais sous 15 jours.
L'ex-roi du Népal a définitivement quitté le palais royal de Narayanhiti, aujourd'hui à Katmandou. Gyanendra a tenu une conférence de presse, affirmant qu'il « respectait » la proclamation de la République et a promis de coopérer pour assurer « la paix, le progrès et l'indépendance » du Népal. Réfutant avoir profité de son statut pour s'enrichir personnellement, il a écarté toute possibilité d'exil. L'ancien monarque va temporairement occuper l'ancienne résidence royale de Najarguna, avec l'accord du nouveau pouvoir politique, et bénéficiera d'une protection particulière assurée par 75 personnes. Certains citoyens et intellectuels s'y opposent et ont entamé des manifestations.Ce départ est une nouvelle étape sur le chemin de la transition politique pacifique, entamée en 2006. Le 28 mai dernier, l'Assemblée constituante avait proclamé la République, mettant fin à 239 ans de monarchie. Le nom du Président et celui du Premier ministre devraient être annoncés très prochainement.Liens utiles : Nepal News e-Kantipur
Le Népal entre aujourd'hui, peut-être, dans son dernier jour de monarchie. Demain se déroulent les élections tant attendues, qui transformeront vraisemblablement le pays en une république, à moins que les royalistes ne l'emportent ce qui paraît hautement improbable. Un processus de paix périlleuxAprès dix ans d'une guerre civile larvée, le Népal avait connu la paix depuis les manifestations d'avril 2006 qui ont conduit les rebelles maoïstes à déposer les armes, et le Roi proche de l'éviction. Une paix fragile qui a mis deux ans à conduire aux premières élections au Népal depuis 1999, et les premières aussi importantes puisque ce n'est rien moins que l'élection d'une assemblée constituante qui se joue demain. Prévues à l'automne dernier, les élections avaient été repoussées pour cause de désaccord entre maoïstes et les partis démocratiques, les premiers souhaitant un scrutin à la proportionnelle qu'ils ont fini par obtenir. Des élections sous pressionAujourd'hui, le climat pré-électoral est tendu : lundi, six à sept maoïstes ont été tués par la police dans des circonstances peu claires, tandis que plusieurs attentats à la bombe ont secoué la capitale népalaise et ses alentours, faisant une douzaine de blessés la semaine dernière. Espérons toutefois que ces élections marqueront, avec succès, la fin d'un périlleux processus de paix.A lire aussi : Les manifestants tibétains arrêtés par la police népalaiseLes maoïstes obtiennent la future abolition de la monarchie
Fin brutale de la monarchie ou crise politique majeure : tous les scénarios sont possibles au Népal, où les maoïstes ont annoncé hier leur retrait du gouvernement provisoire. Après le parti du Congrès népalais (Nepali Congress), le premier parti du pays qui s'est prononcé en faveur de l'instauration d'une République, les maoïstes menaçaient depuis plusieurs semaines de se retirer du gouvernement si le Premier ministre ne déclarait pas immédiatement la République du Népal. Le pays étant, pour le moment, une monarchie. Lundi 17 septembre, les anciens rebelles ont mené des pourparlers avec l'ensemble des partis politiques du royaume. Aucun compromis n'a été trouvé, et hier 18 septembre les quatre ministres maoïstes du gouvernement ont présenté leur démission au premier ministre Koirala. A l'heure actuelle, les maoïstes réclament une session extraordinaire du parlement, et une motion de défiance à l'égard du premier ministre. Rappelons que les élections pour élire une Assemblée Constituante (qui doit décider du sort de la monarchie) doivent se tenir en novembre prochain. L'objectif de Prachanda, le leader des maoïstes semble d'obtenir certes la fin de la monarchie dès maintenant, mais surtout des élections anticipées avec un scrutin à la proportionnelle intégrale pour amplifier une éventuelle victoire électorale. En bousculant le processus de paix, le parti maoïste paraît vouloir répondre, d'une part, à une partie de sa base qui s'impatiente devant le calendrier électoral prévu, ...
Le Népal devrait mettre fin aujourd'hui à 239 années de monarchie lors d'un vote de l'assemblée constituante élue en avril. On s'attend à ce que le roi Gyanendra quitte son palais royal de Katmandou peu après le vote, bien qu'il n'ait pas fait part de ses intentions réelles. La sécurité a été renforcée dans plusieurs endroits stratégiques de la capitale, notamment après l'explosion, en début de semaine, de plusieurs bombes qui n'ont pas fait de victimes."Un événement historique"Interrogé mardi, à l'issue de la première réunion de l'assemblée constituante, durant laquelle les nouveaux élus ont prêté serment, le leader maoïste Prachanda s'est félicité de "cet événement historique rendu possible après un long combat du peuple népalais. Pour la première fois, a-t-il ajouté, "le Népal va être déclaré comme république. Ce n'est une chose ordinaire". Le gouvernement népalais a interdit toute manifestation aux abords du parlement mais des milliers de militants anti-royalistes ont annoncé leur intention de célébrer cet événement dans les rues de Katmandou.
L'Assemblée constituante, réunie en séance extraordinaire, a officiellement aboli la monarchie instaurée il y a 239 ans.
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