L’herbe pâturée constitue un fourrage peu onéreux et une source azotée de qualité. Pour valoriser au mieux cette ressource fourragère et améliorer la production de lait dès ce printemps, il est impératif de gérer au mieux le premier apport d’azote sur vos prairies, de mettre à l’herbe de bonne heure, et de trouver le meilleur compromis entre l’hauteur entrée et sortie parcelle au cours de cette saison de pâturage.
L'herbe pâturée est un fourrage de valeur nutritive élevée, peu coûteux à produire et qui peut constituer le seul aliment de la ration de la vache laitière. Mais la bonne conduite des prairies et les hauts niveaux de production de certains troupeaux nécessitent une complémentation adaptée.
Par rapport aux laits des régimes hivernaux, les laits issus du pâturage sont nettement moins riches en acides gras moyens et saturés et sont en revanche plus riches en acides gras longs et insaturés et en particulier en oméga-3 et CLA. L’apport d’ensilage de maïs au pâturage tend à réduire la qualité nutritionnelle des laits.
Par rapport aux laits des régimes hivernaux, les laits issus du pâturage sont nettement moins riches en acides gras moyens et saturés et sont en revanche plus riches en acides gras longs et insaturés et en particulier en oméga-3 et CLA. L’apport d’ensilage de maïs au pâturage tend à réduire la qualité nutritionnelle des laits.
La mise à l'herbe précoce permet de faire un déprimage qui va par la suite favoriser le tallage et la pousse d'une herbe plus feuillue aux cycles de pâturages suivants. Avec moins de gaines et d'épis et avec une plus grande proportion de feuilles, l’ingestion d’herbe par les vaches laitières sera plus importante.