Les militants rennais soutenant les sans-papiers avaient par exemple écrit que la police de l'air et des frontières était le bras armé de la xénophobie d'État . Accusés de diffamation et d'injure publique, ils ont été relaxés.
Peut-être que seule une bonne nouvelle pouvait nous sortir enfin du mutisme où nous demeurions cloîtrés depuis Proche-Orient (http://www.plumedepresse.com/spip.php?rubrique11)).
La voilà, cette bonne nouvelle : les trois membres du Collectif de soutien aux personnes sans-papiers de Rennes, poursuivis devant la justice pour diffamation et injure publique, ont été relaxés par le tribunal. En cause, des tracts dans lesquels ils parlaient, à propos de la Police de l’air et des frontières, de police au faciès , et de bras armé de la xénophobie d’État . Le ministère public en fut fort courroucé, qui les traînait donc devant la justice. Mais celle-ci a estimé, prenez votre temps pour savourer le passage qui suit, gouleyant à souhait : le ton employé dans ces tracts, destiné à interpeller l’opinion, est certes polémique, voire cynique et satirique (...) mais il doit cependant être replacé dans le contexte d’une lutte militante . Traduction : non, désolé, dans le république française même de la France d’après , le Pouvoir n’a pas le droit de faire taire ses opposants. Merci au tribunal correctionnel de Rennes pour le rappel. On a donc le droit de le dire. Profitons en bissant : xénophobie d’État ! Immigration, le racisme d’État : c’est jus...