Les salariés ont voté la grève une troisième fois pour protester contre le plan de redressement de la direction, un mouvement qui devrait entraîner la non-parution du journal daté de mercredi.
Les salariés du Monde ont voté mardi un mot d'ordre historique de grève pour lundi prochain avec non-parution du quotidien, afin de protester contre le coup de massue qui leur a été infligé avec l'annonce par la direction d'un plan prévoyant 130 suppressions d'emploi.
L'intersyndicale du Monde a soumis au vote des salariés un nouvel arrêt de travail à partir de ce mercredi après-midi, avec non parution du journal daté de vendredi, pour protester contre le plan de redressement, a indiqué un membre de l'intersyndicale.
Les salariés du Monde observent lundi une grève historique avec non-parution du journal alors que la tension monte dans le groupe, après l'annonce par la direction d'un plan de redressement prévoyant 130 suppressions d'emplois au quotidien et des cessions de magazines.
Les salariés du quotidien économique protestent contre une réorganisation du service de l'édition, entraînant la non-parution du journal.
A la sortie de la réunion, les salariés présents ont voté le principe d'une grève immédiate pour protester contre les propositions salariales de la direction, jugées insuffisantes, a expliqué le secrétaire du comité d'entreprise.
Crise au Monde! Pas de journal ce soir. Les salariés sont en grève. Une grève historique pour protester contre un plan prévoyant 130 suppressions d'emplois au quotidien et des cessions de magazines. C'est la première fois dans l'histoire du titre que les journalistes font grève pour des raisons spécifiquement internes. L'AFP qualifie la grève d'historique. Les salariés du site internet Lemonde.fr s'opposeront à la publication sur (le site) d'articles en provenance du journal lundi.
Les salariés du quotidien français "Le Monde" ont voté mardi un mot d'ordre historique de grève pour lundi prochain avec non-parution du quotidien, afin de protester contre le "coup de massue" qui leur a été infligé avec l'annonce par la direction d'un plan prévoyant 130 suppressions d'emploi.
C'est une première en soixante-quatre ans d'histoire du Monde: les salariés du journal ont observé une grève, ce lundi, qui a entraîné la-non parution du journal l'après-midi suivant.
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Les salariés de La Tribune, en passe d'être vendue par LVMH, ont décidé vendredi de reconduire la grève entamée la veille, pour protester contre le refus du géant du luxe de négocier avec les salariés sur des garanties sociales, et le quotidien sera donc absent des kiosques lundi.
Le groupe britannique Pearson a annoncé lundi la vente des Echos au géant du luxe LVMH pour 240 millions d'euros, au terme de quatre mois de négociations exclusives et malgré la vive opposition des salariés, qui ont décidé d'empêcher la parution du journal mardi.
Jugeant "inacceptables" les propositions de son actionnaire en matière d'indépendance éditoriale en cas de rachat par Bernard Arnault, la SDJ des "Echos" a voté une grève, mardi, empêchant la parution du quotidien pour le lendemain.
En grève depuis le mois dernier pour protester contre leur licenciement, les 362 salariés du site orléanais de Gemalto vienn...
La rédaction des Echos s'est mise en grève mardi, empêchant la parution du journal mercredi, pour protester contre les propositions inacceptables faites par son actionnaire Pearson pour garantir son indépendance éditoriale en cas de rachat par LVMH, a annoncé la Société des journalistes (SDJ).
Plus de la moitié des journalistes de la République du Centre sont en grève depuis hier matin pour protester contre le projet d’annulation par la direction de 14 journées de RTT à partir de 2008 au titre de mesures de redressement. Réunis hier matin en assemblée générale, les journalistes ont voté à une très large majorité une grève immédiate et reconductible. Après ce vote, les délégués SNJ et CFDT ont rencontré la direction en lui demandant le retrait de son projet « provocateur et inacceptable ». Les discussions sur un nouveau plan de redressement s’inscrivent dans le prolongement de différentes mesures d’austérité qui avait notamment conduit les journalistes à abandonner 4 jours de RTT les années précédentes. Samedi, le journal paraîtra normalement, mais dans une version très allégée. Certains sujets d’actualités n’ont pu être couvert normalement. Une nouvelle assemblée générale se tiendra lundi matin pour déterminer la suite qui sera donnée au mouvement d’après un communiqué de l’Intersyndicale SNJ-CFDT. Jacques Camus, PDG du journal et directeur de la rédaction dénonce en une du journal le caractère totalement injustifié de cette grève puisque intervenant préalablement à toute discussion, en total contradiction avec la tradition de dialogue social en vigueur à la République du Centre.