Pourtant pointé du doigt pour ses DRM trop restrictives, le créateur de l'iPod appelle aujourd'hui l'industrie à laisser tomber les systèmes anticopie de la musique en ligne.
Non, l'industrie musicale ne se porte pas si mal. Non, le piratage n'est pas en train de ruiner la filière. De tous les acteurs de l'industrie, seules les maisons de disques qui vivent sur l'enregistrement de la musique souffrent de la transition technologique et de l'évolution des modèles économiques. Les majors s'adaptent et deviendront rapidement des maisons de la musique et non plus des maisons de disques...
[Lire la suite]
L'association de défense des consommateurs réclame au gouvernement une modification de la loi Dadvsi. Elle veut interdire aux maisons de disques l'utilisation des systèmes anticopie pour la musique vendue sur les plates-formes en ligne.
L'association de défense des consommateurs demande au gouvernement de modifier la loi Dadvsi pour interdire aux maisons de disques l'utilisation des systèmes anticopie dans leurs catalogues vendus sur les plates-formes en ligne.
Le site de vente de musique en ligne d'Apple, l'iTunes Music Store, a commencé mercredi à proposer des morceaux sans dispositif anticopie.
La maison de disques Universal Music (groupe Vivendi) s'est lancée à son tour dans la musique en ligne libérée du système anticopie (dit DRM), annonçant proposer ce mois-ci une grande partie de son catalogue sans cette technologie destinée à lutter conte le piratage.
Le site de vente de musique en ligne d'Apple, l'iTunes Music Store, a commencé mercredi à proposer des morceaux sans dispositif anticopie.Baptisé iTunes Plus, ce nouveau service propose des chansons éditées par EMI interprétées par Coldplay, les Rolling Stones, Frank Sinatra, John Coltrane, Pink...
Comme EMI, la maison de disques Universal Music va expérimenter aux États-Unis la vente de musique en téléchargement sans protection anticopie. Mais la boutique de musique iTunes Store d'Apple, pourtant n°1, ne figurera pas parmi les canaux de distribution.
Les téléchargements de musique (musique et sonneries) devraient générer en 2005 un chiffre d'affaires de 30 à 35 millions d'euros en France. 20 millions de titres ont été téléchargés, mais le syndicat des maisons de disques entend maintenir la pression sur les pirates.
Le procureur général de l'Etat de New York vient de lancer une nouvelle enquête. Il veut vérifier l'existence d'un supposé accord secret entre les grandes maisons de disques sur le prix de la musique en ligne.
Le site Amazon.com, leader de la vente de produits de loisirs sur internet, a lancé mardi un service de vente de musique en ligne proposant 2 millions de chansons, qui concurrencera le site iTunes du groupe Apple, le leader mondial du secteur.Baptisé Amazon MP3, ce service propose uniquement des titres en format MP3 et sans logiciel anticopie, donc utilisables sur n'importe quel ordinateur ou baladeur MP3, y compris l'iPod, et gravables sur CD. Ils proviennent de 20.000 maisons de disques, dont EMI et Universal, et sont vendus 89 à 99 cents US pièce.Ce nouveau créneau complétera la vente de CD en ligne d'Amazon, qui propose plus d'un million d'albums, mais qui comme ses concurrents souffre de la concurrence du téléchargement illégal de musique sur internet.Les ventes de CD ont encore décliné de 13% en 2006 aux Etats-Unis, une baisse de chiffre d'affaires qui n'est pas compensée par la hausse de 60% des achats d'albums en ligne, selon les chiffres de la fédérat...
Le succès d'Apple sur le secteur de la musique numérique irrite les maisons de disques, impuissantes face à un partenaire qui fixe seul les règles du jeu. Pour desserrer l'étau, elles misent sur l'émergence du téléchargement sur téléphone mobile.
Un consortium, qui réunit notamment majors et plates-formes de musique, a publié ses premiers standards pour permettre aux maisons de disques et sociétés de gestion de droits de mieux recenser les ventes en ligne.
En appelant les maisons de disques à abandonner les DRM pour le téléchargement de musique, le PDG d'Apple souhaite allumer un contre-feu au débat sur l'interopérabilité. Mais il ne fait pas illusion.
Dans une lettre ouverte, Steve Jobs remet en cause le choix des protections anticopie ou DRM. Il estime qu'elles freinent la croissance des ventes de musique en ligne et appelle les majors à fournir leurs catalogues sans DRM.