Les syndicats de la SNCB pourraient rejeter les contrats de gestion si le point qui prévoit l'équilibre financier pour 2008 n'est pas supprimé. D'après eux, le maintien du délai pourrait entraîner la perte de plus de 3000 emplois. Parallèlement, Ecolo plaide pour davantage de moyens financiers pour le rail belge.
Même s'il reste quelques problèmes techniques à régler (flux entre les entités), les contrats de gestion du holding SNCB et de ses filiales (opérateur SNCB, gestionnaire d'infrastructure Infrabel) âprement négociés avec les syndicats devront être approuvés ce vendredi par le Conseil des ministres. Un intercabinet consacré au dossier aura encore lieu ce matin à 8h pour finaliser les derniers points.
Les syndicats ont annoncé mardi, après avoir rencontré leurs instances nationales et leur avoir présenté les trois contrats de gestion (holding SNCB, opérateur SNCB, gestionnaire d'infrastructure Infrabel) négociés avec le gouvernement fédéral, qu'ils n'appelleraient pas à la grève sur le rail comme c'était prévu il y a quelques jours.
En attendant les trois contrats de gestion du groupe SNCB (holding, opérateur SNCB, gestionnaire d'infrastructure Infrabel) dont on dit qu'ils sont pratiquement bouclés, le plan d'entreprise consolidé 2008-2012 est prêt.
Environ deux semaines après la signature des contrats de gestion avec le groupe SNCB (la holding SNCB, l'opérateur SNCB et le gestionnaire d'infrastructures Infrabel), les principaux acteurs du dossier - la ministre de tutelle Inge Vervotte (CD&V) en tête flanquée des trois patrons - répondaient lundi aux questions des députés de la commission infrastructure de la Chambre.
Avec la signature de ces nouveaux contrats de gestion, nous entrons dans une nouvelle ère du rail belge», a expliqué hier le premier ministre Guy Verhofstadt juste après la signature des contrats de gestion (NdlR: instrument qui définit les relations entre une entreprise publique et l'Etat) de la SNCB Holding et de ses deux filiales, Infrabel, gestionnaire d'infrastructure, et l'opérateur SNCB.
A l'heure où le groupe SNCB (la holding SNCB et les deux filiales : le gestionnaire d'infrastructure Infrabel et l'opérateur SNCB) est engagé dans une discussion avec la ministre de tutelle Inge Vervotte (CD&V) pour la conclusion d'un nouveau contrat de gestion, "La Libre" a mis la main sur les principales exigences des dirigeants.
(AOF / Funds) - Face au risque présenté désormais par les contreparties, les sociétés de gestion renforcent leurs contrôles, et s'intéressent de plus en plus aux contrats de garantie sur les opérations.
La débâcle de Lehman Brothers le 15 septembre dernier et les menaces de faillite pesant sur de grandes banques américaines ont mis en lumière un risque encouru par les sociétés de gestion : le risque de contrepartie, c'est-à-dire la faillite d'un intermédiaire avec lequel une société de gestion traite en permanence, comme un broker (courtier) ou...
Le groupe SNCB, porté par des résultats en progrès au sein des trois entreprises SNCB-Holding, Infrabel et SNCB, a enregistré en 2007 un résultat opérationnel de près de 150 millions d'euros, en croissance de 13,4 pc par rapport à 2006.
Il n'y a pas que les trains qui sont en retard à la SNCB. Le nouveau contrat de gestion qui doit lier le groupe ferroviaire et l'Etat fédéral ne sera probablement pas signé dans les temps et ce, en raison de la difficulté de formation d'un nouveau gouvernement fédéral. Selon nos informations, les discussions pour le nouveau texte auraient dû démarrer depuis longtemps.
Les contacts de ces derniers jours avec le ministre de tutelle, Johan Vande Lanotte (SPA) n'ont pas totalement rassuré les travailleurs de la SNCB sur l'avenir du groupe SNCB.
Le groupe SNCB a retrouvé de la vigueur et les signaux semblent indiquer que les années sombres sont pratiquement derrière les dirigeants des trois entités (le holding SNCB chapeautant le gestionnaire d'infrastructures Infrabel et l'opérateur SNCB). Témoin de la bonne forme du groupe, ses appétits en termes d'engagements de cheminots.
Environ un an après son départ de la SNCB, Karel Vinck revient sur son passage à la tête de l'entreprise ferroviaire (06/2002-01/2005). Que retient-il aujourd'hui de son passage à la SNCB?
Anticipant l'action générale qui risque de paralyser tout le rail belge le 8 novembre prochain, des cheminots de la SNCB ont observé lundi une grève de 24 heures. Ce sont en fait les conducteurs et les accompagnateurs de trains d'Ath, de Braine-le-Comte, de La Louvière, de Mons et de Tournai qui ont débrayé hier, en front commun syndical.
Le groupe agroalimentaire a mis un terme à la profusion de tableurs Excel et des bases Access pour la gestion des contrats et des contentieux. La reprise de l'existant a demandé plus d'efforts que prévu.