Après des heures de négociations lundi, direction et syndicats de la SNCB ont dégagé un accord qui permet d'éviter la grève générale du 8 novembre. Le texte a été entériné par les permanents des deux organisations syndicales (CGSP-Cheminots, CSC-Transcom).
Après la grève qui a totalement paralysé le trafic ferroviaire le 20 mai dernier, et la reprise des négociations qui a suivi la mobilisation réussie des cheminots, la voie semble dégagée pour une paix sociale à la SNCB.
La marmite sociale bouillonnerait-elle derrière le calme qui règne depuis des mois à la SNCB? Assurément, si l'on en croit les deux grands syndicats des cheminots qui épinglent plusieurs éléments indiquant qu'une «authentique bombe sociale à retardement» couve au sein du groupe ferroviaire.
En attendant une hausse moyenne de ses tarifs d'environ 5,9 pc au 1erfévrier prochain, la SNCB adaptera ses horaires dès le 14décembre. L'entreprise indique que ces adaptations sont synonymes d'amélioration de l'offre pour un meilleur service au profit des usagers.
Pour faire à la libéralisation du trafic fret et contrer la concurrence, la SNCB a décidé de s'associer avec les chemins de fer des pays voisins (France, Italie, Grand Duché de Luxembourg, Suisse) pour créer un Groupement d'intérêt économie (GIE) européen.
Le groupe SNCB, porté par des résultats en progrès au sein des trois entreprises SNCB-Holding, Infrabel et SNCB, a enregistré en 2007 un résultat opérationnel de près de 150 millions d'euros, en croissance de 13,4 pc par rapport à 2006.
Les contacts de ces derniers jours avec le ministre de tutelle, Johan Vande Lanotte (SPA) n'ont pas totalement rassuré les travailleurs de la SNCB sur l'avenir du groupe SNCB.
A l'heure où le groupe SNCB (la holding SNCB et les deux filiales : le gestionnaire d'infrastructure Infrabel et l'opérateur SNCB) est engagé dans une discussion avec la ministre de tutelle Inge Vervotte (CD&V) pour la conclusion d'un nouveau contrat de gestion, "La Libre" a mis la main sur les principales exigences des dirigeants.
Environ deux semaines après la signature des contrats de gestion avec le groupe SNCB (la holding SNCB, l'opérateur SNCB et le gestionnaire d'infrastructures Infrabel), les principaux acteurs du dossier - la ministre de tutelle Inge Vervotte (CD&V) en tête flanquée des trois patrons - répondaient lundi aux questions des députés de la commission infrastructure de la Chambre.
Le groupe SNCB a retrouvé de la vigueur et les signaux semblent indiquer que les années sombres sont pratiquement derrière les dirigeants des trois entités (le holding SNCB chapeautant le gestionnaire d'infrastructures Infrabel et l'opérateur SNCB). Témoin de la bonne forme du groupe, ses appétits en termes d'engagements de cheminots.
La circulation ferroviaire est revenue à la normale vendredi matin, selon Jochem Goovaerts, porte-parole de la SNCB. Le rail belge a été paralysé de mercredi soir à jeudi soir, en raison d'une grève de 24 heures. B-Cargo : sortie malvenue de HaekLes navetteurs en mal de trains
Environ un an après son départ de la SNCB, Karel Vinck revient sur son passage à la tête de l'entreprise ferroviaire (06/2002-01/2005). Que retient-il aujourd'hui de son passage à la SNCB?
En attendant les trois contrats de gestion du groupe SNCB (holding, opérateur SNCB, gestionnaire d'infrastructure Infrabel) dont on dit qu'ils sont pratiquement bouclés, le plan d'entreprise consolidé 2008-2012 est prêt.
Préavis de grève de 24 heures du jeudi 9 avril à 22 h au vendredi 10 avril à 22 h dans la division "marchandises" de la SNCB (B-Cargo, IFB, etc.) Les syndicats entendent dénoncer des entorses à la concertation sociale et des coupes sombres dans l'emploi.
Le conseil d'administration de la SNCB-Holding étudiera ce vendredi 30 septembre la proposition harmonisée du plan d'investissement 2005-2007 du groupe ferroviaire. L'élaboration du document dont nous avons eu connaissance a été nourrie de contacts entre le cabinet Vande Lanotte et la SNCB.